Et mon âme, vagabonde avec le temps.

Cet astre du jour faisait encore des siennes. Pourquoi s'entétait-il a me brûler la peau ? Une forêt immense m'entourait. Celà faisait des jours déjà que j'en cherchais la sortie. Pourquoi avais-je voulu manger un fruit moi ? La gourmandise me perdra. Mon dieu. Puis le soleil m'énerve, je me cabre et galope tout droit, sautant par dessus les obstacles de ma route. Je galope aussi vite que je le peux, et j'essaille d'accélérer. Puis j'apperçois un lac. Cette grande étendue d'eau calme. Je déteste ce qui est calme. Mais comme j'avais soif j'accélère encore. Et je vois au dernier moment une pouliche sur ma route. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je la percute et on se retrouve tous les deux dans l'eau. Je murmure une injure et me secoue. Je la regarde, c'est la pouliche qui était sur la plage l'autre jour. Je ne sais même pas son nom.

Beurk un papillon se pose sur moi. Pris d'une colère soupaine je me cabre et rue pour le faire partir. Puis je sort un "Oups" avec une mine embêttée et je m'ébroue. La petite était à quelques centimètres de moi à présent. Elle était tellement près de moi que je sentais son souffle sur ma peau. Je la regarde. Puis je baisse la tête et cache mes yeux avec mon toupet. J'avais envie de me coucher. Mais je ne le fis pas.

Oui l'air s'est réchauffé, j'ai les yeux fermés, son odeur dans les naseaux, ca voix dans les oreilles. Oui, il fais bon. Un petit air fraid est présent aussi. J'enfouie ma tête dans ses crins. Je reste près d'elle. Pourquoi ? J'sais pas. Je lui mordille l'ecolure gentillement en lui murmurant :

Je continue de lui tourner autour jusqu'à ce que j'ai le tournis. Je me met en face d'elle. Je la regarde, le toupet cachant mes yeux. J'avance, doucement, vers elle. Je pose mes naseaux contre les siens. Je souris. Un grand sourir plein de malice et d'entousiasme. Puis je lui mordille l'oreille et me cabre au dessus de son flanc et la fais tomber par terre. Je m'enfuie en rigolant.