Ballade en forêt; PV Sequanna

Je distingua une femelle bai s'approcher dans un trot typique des arabe, queue panachée. Elle arpentait grâcieusement les plaines gâtées en verdures et je souria en aperrçecant la femelle se dandiner. Elle s'approcha et un sourire perfide se forma sur mon visage.
" Belle journée ensoleillée."

Je continua d'observa l'arrivante. Tu ne sembles pas montrer tes pensées, ce qui est intriguant.

Elegamment, la jument bai se posta devant moi et s'ébroua avant de me répondre. Ainsi, Sequanna était son nom. Un sourire en coin, satisfaisant, la bai semblait être d'humeur joyeuse et c'était assez agréable. J'inclina la tête, puis enchaîna, avec une voix ferme mais douce.

Mon regard sombre ne quittais pas la jolie bai qui était postée face a moi.

T'observer deviens passionant sais-tu. Ton visage est doux, et ton sourire sucré empourpre tes lèvres noires. Tu sembles aimer la nature et la dévisager d'un regard rêveur. Tu sembles être une jeune enfant un instant. Ton regard perdu sur un petit oiseau qui suit le cours de sa vie. Aimerais-tu être une des siens ? Cela ne ferais aucun doute, tu es pacifique face a cet instant. La petite bête s'envole du brindille fragile sans la faire bouger d'une épine et puis, elle entâme son devoir de parent. Elle cherche de la nourriture, des petites branches ou de l'herbe séchée, ainsi, c'est son seul moyen de se montrer utile, de sauver des vies, ou d'en creer aussi parce qu'elle n'est pas seule, mais elle a un compagnon a ses côtés, pour l'aider et la soutenir, pour creer une famille. Bref, c'était toute une vie passionante que d'être un petit oiseau. Mais, c'était tout aussi dangereux, beaucoup de chasseur, de prédateur, aimaient les oiseaux, et ils n'avaient pas de moyens de défense ces pauvres petits, seulement, voler, s'envoler, et puis c'est tout. Alors, que nous, équidés, pouvons fuir, mais ce n'est pas très intelligent, ou bien tapper, aussi fort que l'on peut, notre seul moyen de survivre. Monter que l'on est fort et courageux, que la vie, on ne la laissera pas partir aussi vite, comme ça, comme...une sauvage. Mais parfois, l'épuisement vient bien vite et l'adversaire est bien plus fort que nous et la lutte ne sert plus a rien quand il est trop tard, parce que l'on fini toujours pas savoir notre heure de fin. Malheureux a dire...certe.

J'ai trop vécu dans l'horreur et dans la dépression pour retrouver ce néant. Jamais je n'aimerais revoir de telles scènes, jamais parce que j'ai perdu trop d'être cher dans ce foutu combat. Et ces bons a rien qui continuaient a s'entêter, a croire qu'on leur ferait encore plaisir alors qu'ils nous influençaient des coups...mortels. Satanés cruels, même l'enfer ne les accepteraient point.

Je souffla, d'un coup sec. Tous ces souvenirs me remuaient et seul ton visage me permis de revenir a la réalité. A enfin croire que ce n'était plus que le passé, bien difficile oui, mais bien réel aussi.

Ces quelques minutes qui viennent de s'écoulées, dans un silence total est plus apaisant qu'un mot doux. Oui, parce qu'il est sincère et qu'il ne sourie pas, mais il passe lentement et reste franc, parce qu'il ne cache pas un mauvais jeu, parce qu'il n'en est pas capable. Tu sais, je comprend ta douleur. Elle n'est pas banale, non, elle est personnelle, mais je te comprend dans un certain sens, Sequanna. On cache tous un côté de souffrance, et malgré cette humeur agréable qu'on s'empresse de montrer pour ne pas être tuer de questions, on ne peut pas évincer la réalité, c'est impossible. Tu le sais aussi bien que moi. C'est horrible a entendre, dur a admettre, mais nous n'avons pas le choix. Le destin, quel mot médiocre. Je ressens ta douleur comme un poignard me transperçant la poitrine, Sequanna, je partage ta douleur. Je comprend que tu veuille tout oublier, mais ton passé fait partie de ta vie, et tu ne peux pas refouler, tu doit accepeter et faire face au problème pour qu'il devienne un atout. Dur a dire, dur a faire, a accomplir. De nos jours, tout devient compliquer et incensé, même un simple bonjour, la politesse, les jeunes oublie cela. Mais passons, ils apprendront avec le temps, comme nous même avons appris. Parce qu'on ne peut qu'avancer, reculer devient impossible.

Ne plonge pas dans une dépression, tu dois lutter, pour te faire moins mal, et je t'aiderais si tu n'y arrive pas seul. N'y pense pas. D'ailleurs, a quoi pense tu ? Qu'est-ce qui te blesse autant, qu'est-ce qui te fais aussi mal ? Cela doit rester confidenciel peut-être, mais sache que je te comprend, parce que même si je t'apprécie, je ne veux pas te dire, je ne peux pas, tout est trop récent. Sache que je ne compare pas le sexe féminins et masculins, la seule différence pour moi, c'est que l'étalon doit protéger la femelle, là est seule la différence. N'ai plus peur du futur, maintenant, personne ne peut te défier, a part les malveillants et puis, tu es forte, ne te considère pas comme faible, tes qualités sont tes plus fort atouts, sert t'en. N'échoue pas.

Cette brise fraîche et sourde s'évaporant comme rien, laissant une température ambiante autour de nous. Tu semblais avoir une baisse de moral subite et te voyant ainsi je ne pouvais pas te laisser, ne rien faire.

J'avance de quelques pas vers toi, puis passe ma tête sous ta ganache pour revoir ton doux visage. Ne soit pas triste.